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Les ''ANTI-DÉRAPANTS“

Qu’est-ce que c’est ??? Ce sont des accessoires qui apportent des solutions à 2 problèmes rencontrés lorsqu’on randonne en montagne à ski :

• Le dérapage vers l’AR quand on monte : empêché par un système anti-recul.

• Le dérapage latéral : lors de la traversée d’une pente ; empêché par des couteaux.

Ce terme ‘anti-dérapant’ a été très utilisé dans les catalogues de la 1ère moitié du 20ème siècle où, pourtant, c’était la pratique nordique qui était largement prépondérante : mais les anti-reculs y sont pourtant indispensables, alors que les couteaux ne servent qu’en pratique alpine.

 

Résumé : Anti-dérapants = les anti-recul + les couteaux.


§1 - LES SYSTÈMES ANTI-RECULS
En 1912, on pouvait lire dans la revue La Montagne – Sports de neige : « Les peaux placées sous les skis pour faciliter les montées ne sont à recommander qu’aux personnes d’un certain âge et aux dames. Dans ce cas, on les fixera une fois pour toutes. » 
 En effet, il faut bien comprendre que, avant le milieu du 20ème siècle
-    …''faire du ski'', c'était en général faire des montées/descentes sur quelques dizaines de mètres, ou faire une randonnée genre ''ski de fond''.
-    …seuls les rares ''skieurs-montagnards'' savaient qu’en empêchant les skis de reculer, la montée d’une pente était considérablement facilitée.

La ''peau de phoque'' a ainsi laissé son nom (du moins pour le grand public) à la pratique de la randonnée à ski ; mais nous verrons que d’autres moyens ''anti-reculs'' ont existé et que nous essaierons de sortir de l’oubli.

Il faut aussi savoir que, jusque dans les années 30/40, les systèmes anti-recul étaient souvent dénommés ''FREINS'' : frein contre le recul bien sûr, mais aussi, frein contre la vitesse en descente car ils y étaient parfois conservés !

Sir Arnold Lunn, dans les années 20, faisait partie de ceux qui professaient que, monter avec un anti-recul n’était pas digne d’un véritable ''sportman''. W.Paulcke, lui, ne le préconisait que pour les pentes raides.
D’ailleurs, presque tous les ouvrages du début du siècle (le 20ème !) enseignent les diverses méthodes de montée sans aide.
Exemple avec cette planche tirés du 'Guide du Skieur' (Cmdt Bernard – 1910) =>



Des poils se couchent à l’avancée et se redressent dès l’amorce d’un recul.

Leur nature:

• Peaux animales:

- Renne, cheval, vache etc.
Les différentes peuplades qui avaient besoin de se déplacer sur la neige, utilisaient ce qu’ils avaient ''sous la main'' (peaux de renne, cheval etc…). 
La panthère (des neiges ?) n’était que très rarement utilisée (voir illustration en fin d'article). 

- Phoque : La peau, tannée, est cousue sur une bande de forte toile.
Catalogue MF 1934
Elles sont, de loin, les mieux adaptées car leur imperméabilité naturelle empêche le bottage et, de plus, elles ont une excellente glisse ; cependant, leur ‘’retenue’’ est inversement proportionnelle à la longueur du poil et leur usure, assez rapide.

 

Le phoque a été abandonné après la guerre 39/45, non sous l’influence de notre BB nationale, mais du fait de son coût élevé (leur prix était du même ordre que celui des skis !).
À noter que, parfois, ce qui était vendu comme phoque, n’était que de la vache ou du cheval !

- Chèvre (mohair) :
Catalogue MF 1939
Cet anti-recul, apparaît vers la fin des années 30 et se généralise après la guerre : ce n’est pas de la peau tannée mais de la laine tondue sur les chèvres Angora et fixée sur un support textile ; leur glisse vaut presque celle du phoque mais en nettement moins cher ; mais malheureusement, elles bottent facilement et s’usent très vite. Actuellement le mohair seul, reste très utilisé pour la compétition.

En polyamide (nylon) ; apparues à la fin des années 60, elles sont pratiquement abandonnées actuellement.
Elles étaient indestructibles, ne bottaient pas et retenaient très bien, mais leur glisse était moins bonne que celle du mohair. 

Existent depuis les années 80 avec 65/70% de mohair, mêlant ainsi qualités (et défaut !) des deux matières! Mais ce sont les plus courantes actuellement.

Quelques fausses peaux

- Le caoutchouc :
• Le SKI-PNEU (M.Siegwart - CH - années 30) : capuchon autour de la semelle avec reliefs » anti-recul ; une « vertèbre » médiane s’encastrait dans la rainure du ski pour le guidage latéral. Commercialisation confidentielle !

• Le PIRELLI Rampante (Italie-années 50). Fausses peaux en caoutchouc cranté fixées par des sangles.      =>

- Le plastique :
Il s’agit aussi de fausses peaux, mais en plastique souple et écaillées comme des semelles de skis de fond. Exemples:
• SNAKE-SKIN (USA - années 80) étroites pour randonnée nordique                                                     
• FISCHER PROFOIL MULTIFIT  (A– années 2014/2017) plus larges pour la rando alpine. Peu diffusées.


Leurs succédanés
Ils ont un point commun, c’est de ne pas glisser mais seulement de retenir, obligeant ainsi à soulever le ski à chaque pas.

Simple sangle textile qui a existé dans les années 30/40 ; elles coutaient 1/3 du prix des peluches mohair. (voir photo en fin d'article).

Catalogue MF 1934
• Cordelette, ficelle etc…:
Systèmes de fortune pour des ''non-fortunés'' (ou en secours).
Dans les années 30, quelques commercialisations de filets de chanvre ou des cordelettes.

À l’origine les peaux étaient cousues ou lacées et recouvraient plus ou moins le dessus du ski.
Fin du 19ème, elles pouvaient être lacées ou clouées et/ou souvent, n’en recouvraient pas toute la largeur et/ou toute la longueur. (voir ¶ ''taille'')
Par exemple : le 1er Chamonix Zermatt de 1905 a été fait avec des demi-peaux clouées.
Plus tard, dans les années 70/80 cette technique sera utilisée pour des skis dits ‘’de fond’’ sous forme de petites bandes encastrées dans la semelle. (photos en fin d'article)

- Fixation avant/arrière (Début du siècle -> maintenant).  

- À l’avant, sangle entourant la spatule quand celle-ci était pointue, puis, à partir des années 60/70 quand elle s’est arrondie, étrier métallique.
- À l’arrière, on trouvait une grande sangle qui revenait sur le dessus du ski où elle se tendait grâce à une boucle elle-même vissée sur le ski ou faisant partie de la sangle latérale arrière. 
La tension se faisait soit sur la sangle arrière, soit plus tard, sur celle de l’AV : l’arrière devenait alors un simple crochet.   (voir photos en fin d'article).

Cas des peaux collantes du 21ème s.: on peut voir un simple étrier de spatule et un tendeur AR, ou l'inverse: crochet AR et tendeur AV. Mais l'influence de la compétition fait que souvent, chaque marque de ski à son système propre, totalement ''captif'', censé accélérer les dépeautages/repeautages (et, accessoirement, à faire marcher le commerce !).

- Fixations latérales : (début du siècle -> années 40Tresse textile ou cuir avec lacets ou boucles.

 • Par systèmes ''traversants'':

La fragilité des sangles, a entraîné leur remplacement par des systèmes plus fiables et/ou efficaces. Ç’est devenu « obligatoire » pour les skis munis des carres métalliques (coupantes) qui commençaient à se répandre à la fin des années 30.
Des fixations à travers le ski ont été ainsi commercialisées : leur montage nécessitait le perçage des skis et rendait les peaux ''captives'' de ce seul ski ! (voir photos en fin d'article)

- Le système Sohm-Madlener (début du siècle)
En 1908, des autrichiens proposaient un système original: on le voit ici sur des demi-peaux arrière, mais il était valable pour toutes les longueurs de peaux.                          =>

- Les systèmes TRIMA (1937 -> années 80)
Le principe est le même que pour le Sohm, mais goujon et écrou sont remplacés par un système qui reste à demeure. Ça été un progrès net pour la fiabilité, la facilité des manœuvres et la liberté des carres.              (voir photos en fin d'article)

Deux systèmes successifs : 
1) Trima 1900
Commercialisé dès 1937. 3 ou 4 petits ''rails'' (les lugeons) font saillie dans la rainure de la semelle où ils servent de coulisse à trois plaques ''femelle''. La tension de la peluche était indifféremment antérieure ou postérieure.
Mais ces lugeons étaient très exposés aux mauvaises rencontres (cailloux) qui les déformaient facilement.  Il a équipé les troupes alpines après la guerre.  =>
 
2) Trima 2000 

<= Dans les années 70, la rainure des semelles a perdu la profondeur qui permettait la présence des lugeons.
La société Emery a déposé en 1976 le brevet du système Trima 2000 : les lugeons sont remplacés par des plots escamotables sur ressort et commandés par un poussoir sur le dessus du ski : rien ne dépasse de la semelle. La tension était antérieure.
Ce système était tout à fait satisfaisant, sauf qu’il n’empêchait pas complètement l’accumulation de neige sous la peluche.
Il a équipé les troupes alpines françaises dans les années 80/90.

• Par systèmes d'étriers:

C’est l’équivalent métallique des sangles latérales ; mais la tresse textile perdure quand même pour les tensions (avant et/ou arrière).

• Vinersa : (F-années 40 à 70) 
Les étriers (réglables) sont reliés sur le dessus du ski par des petits tendeurs en caoutchouc (fragiles).
(voir photos en fin d'article). 


• Polaud-Puissant
 (F-années 70)
Même genre d’étriers, mais en acier à ressort enserrant le ski donc sans la fixation sur le dessus du ski.


• Hoffstetter (CH - années 70-90)
Les étriers comportent un crochet supérieur et sont fixés en biais;  ils se placent en jouant sur la souplesse de la peau: la mise en tension les coincent efficacement. Mais il faut donc un étrier spécifique pour chaque largeur de ski et un sens de montage à respecter.
 
Ce système ingénieux, rustique, pratique et fiable était utilisé dans l’armée suisse.

•Systèmes adhésifs:

Ils permettent de bien couvrir la semelle sans que la neige puisse s’insinuer entre les deux : ça a été un progrès décisif !

• Fart ''klister'' (années 20 à 50)
Fart/colle spécial de montée qu’il fallait bien lisser avant de descendre pour lui faire perdre son adhésivité. 
Le plus connu était le Sohm Citron (Wind en France).  
Gros inconvénient : ça ne pouvait servir que pour une seule montée.
• Colles (années 70 -> ??)
Elles ont été un gros progrès : les premières, en 1968/69, étaient suisses (ColltexPomoca)
Ce système continue actuellement à être le plus utilisé malgré des précautions d’emploi et d’entretien assez contraignantes.
• Silicone : (début des années 2000 à ??)
Adhésif apparu vers 2010 en Autriche (Gecko) : il facilite beaucoup les manipulations et l’entretien mais au prix d’une fiabilité/durabilité assez aléatoire. 
Souvent qualifiées de peaux ‘’sans colle’’. Peu utilisées actuellement.

Leur taille

Elle dépend des dimensions du ski et de l’usage prévu: plus la surface de peau est importante plus la retenue est forte et plus la glisse est freinée : donc usage nordique = surface réduite et usage alpin = grande surface.   

5 exemples :

• Une demi-peau AR ( Sohm Mandlener, vue ci-dessus)

• Une demi-peau AV (1910 - cdt Bernard)


•Un ski lapon du début du siècle : courte bande large sous le patin


•Un ski nordique (fin du 20ème s.): étroite bande dans un logement creusé sous le patin

•Une peau à largeur variable du 21ème s.: économique car utilisables avec plusieurs skis.


Remarque: on obtient le même service en fendant en 2 une ancienne peau étroite !
 

L’anti-recul est taillé directement dans l’épaisseur de la semelle du ski.  
4 exemples:
• En France, dans l'alu: proto BALLY  en 1933 et skis VICKI en 1935. 

• En Suisse, dans le celluloïd (SAHI - 1937) ou dans le bois (années 40 ?) 
               
• Dans le plastique à partir des années 60 pour de nombreux skis nordiques sous forme d’écailles (ex. Fischer, Trak) ou de rainures en arc de cercle (L’Éclair).
• Cas particulier de la semelle Elden (Suisse - 1929) : il s’agit d’une « sous-semelle » en alu cranté souple, clipsée  sous la semelle bois. Commercialisation incertaine .

 

Ils sont amovibles et ont « fleuri » dans les catalogues jusque dans les années 50. La liste ci-dessous n’est pas exhaustive et quelques-uns sont dignes du concours Lépine !

Des « redans » de profil triangulaire asymétrique, gênent le recul sans trop freiner l’avancée. 
Quelques exemples :

- Le dispositif HURTIG (CH - 1906) : coin en bois fixé par sangles 

Frein LEDORMEUR (F-1912) : il s’agit aussi d’une sorte de coin de bois avec des flasques métalliques faisant office de couteaux.           =>

<= LE DRIB (CH-1915) : système suisse avec 3 ou 5 plaquettes repliables, sans flasques













 - CLIMBER (F-années 20)  système pliable à 4 redans, fabriqué à St Chamond dans les années 30. Les flasques métalliques font office de couteau =>


• En métal:

Palettes articulées qui se couchent à l’avancée du ski et se redressent dès l’amorce du recul (comme les poils des peaux !).     
Exemples :
- Frein LILIENFELD (Zdarski - A - 1905) Palette métallique sur ressort à angle droit à l’arrière du ski.

- Frein MICHALLAT (F - 1912) : 1 seule palette escamotable       =>
- Anti-recul ADERSEN (F-1937) : système à 2 palettes indépendantes (1 AV et 1 AR) relevables latéralement.
       <==



SKI STOP (F - 1935) une palette AR à demeure, sur ressort. Dérivé probable du système Lilienfeld ?
      <=
QUIGRIPP (F -années 40/50) 
        Idem mais palette centrale et relevable.  =>

<= GRIP-NEIGE (F-années 30) : sorte de stop-ski  escamotable 



- Frein TECK (F-années 40/50) : 2 palettes sur ressort. Les flancs font office de couteaux.                                      =>


• Divers:

- Crampons SOHM.   (A)

Genre de crampon d’alpinisme à 4 pointes élargies pour avoir un effet anti-recul, mais le ski devait être soulevé à chaque pas !
Les dessins ci-contre, tirés du livre de W.Paulcke,  montrent ceux qu’il utilisait : il refusait l’usage des peaux et ça ne l’a pas empêché de gravir l’Oberal­pstock (3300m) en 1896 !

• Model a (fin 19ème) : Monté sur une charnière latérale et relevable pour la descente. 
• Model b (1901):  Amovible, fixé par sangle.

- TATO (I – 1933)

Sorte de roue à aubes à cliquet, qui se fixait sur le bord du ski. À l’avancée, elle tournait librement et se bloquait à l’amorce du recul. Elle pouvait s’enlever pour la descente.




- La ''nature'' (début du siècle)          
                                        

Un moyen naturel est cité à plusieurs reprises par des ‘’puristes’’ qui considéraient que l’usage des peaux était superflu ; donc pour monter…
o   soit ils portaient les skis, 
o   soit ils trempaient la semelle dans l’eau afin que le bottage et/ou la couche de glace, face office de ‘’frein’’ ; et à l’arrivée, le grattage de la semelle pimentait la rando !
 
Et quand l’eau n’était pas disponible, ils utilisaient un autre liquide naturel, celui dont dispose tout individu (non déshydraté) !


- Pour rire : brevet 'Le Piouffle' (F - 1983)

Brevet n°2542623 (qui n'a pas été déposé le 1er Avril) : Moteur à fixer sur les skis et à mettre dans le sac pour la descente. Le moteur s’emboîtait sur 2 rotules (10) ‘’…sur chaque ski de façon qu’il soit contraint de suivre leur inclinaison…’’. Un proto a-t-il été fait ??

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§2 – LES COUTEAUX

Nous avons vu qu’il ne s’agit pas de l’Opinel du casse-croûte mais d’un accessoire utile en ski de randonnée alpine : ce sont des lames verticales qui ‘’coupent’’ la neige sur les flancs du ski.

À quoi ça sert ?

Ça n’empêche que le dérapage latéral des skis à la montée dans les dévers : donc, contrairement à ce que les débutants s’imaginent, ils n’ont aucun effet anti-recul ! 

Leur rôle principal est la sécurité, le rôle accessoire étant le confort

• Sécurité : un dévissage en montée est plus dangereux qu’en descente car la liberté des talons ne permet pas une récupération sur les carres comme on peut (parfois !) le faire quand les talons sont fixés.

• Confort : pour garder les skis le plus à plat possible quand la pente dépasse les 20/25°, il faut soit monter tout droit, soit tordre les chevilles : ça devient vite fatiguant, voire impossible.

Il faut bien comprendre que, dans un dévers, les skis ne portent que sur leur carre amont ; s’il y a montée, la peau retient d’autant moins que la neige est dure et la pente forte (rappel : les peaux ne recouvrent pas la carre). 

Donc, au pire, dans une neige “béton“, il faut monter en escalier skis horizontaux, en faisant confiance au couteau amont (ou alors déchausser et mettre les crampons).

Mais aussi dans une meilleure neige, les couteaux, permettent de monter plus facilement en limitant le léger dérapage latéral qui se produit à chaque pas dans un dévers.

Le schéma montre comment, dès que le dévers s’accentue, le couteau remplace efficacement la carre mais n’empêche pas la perte de l’effet anti-recul. 

On comprend aussi pourquoi, plus le ski est large, plus le porte-à-faux latéral est important, diminuant encore l’inconfort !


Les anciens couteaux :

Nous avons vu dans le §1 que certains systèmes anti-recul pouvaient avoir un effet antidérapant latéral ± important (Climber, frein Teck, crampon Sohm1901). Mais des système spécifiques étaient alors proposés:

Couteaux SOHM : 2 modèles successifs:

Modèles ± identiques mais le second n’a qu’une joue !


Couteaux BILGERI :

Brevet Martin Bilgeri AT37658 (1908/09)


Couteaux  ORLFIX :

Années 20. Trouvés sur internet, sans autres précisions. Commercialisation ??

Apparemment, restent à demeure et pivotent pour s’escamoter.

Couteaux BRUMET-WEBER :

Années 60/70. Presque identiques aux Bilgeri, mais crantés.

Manipulations fastidieuses. Très répandus à l’époque.

Couteaux STÖCKLI :

Années 70. Amovibles mais faciles à mettre et enlever. Lourds.

Système inconnu (F ?-années 80/90 ?)

Vu sur internet, sans renseignements aucun !  Original car il s’agit de couteaux associés avec un anti-recul très simplifié.

 

Les couteaux modernes

La plupart du temps, ils sont dédiés à une fixation particulière. Ils peuvent être …

-       Fixes : restent efficaces quand le talon se soulève. Les plus sécurisants.

-       Mobiles : suivent la levée du talon donc freinent moins.

La forme “cavalier“ est la plus répandue.

Exemples avec Emery (années 80/90) :

Choix de 2 modèles cavaliers pour la même fixation Altitude+

                  

Exemple années 90 => maintenant :

Couteau DYNAFIT : articulé au niveau de l’AV de la chaussure ; intéressant car combine mobilité et une certaine fixité.


Exemple de couteaux séparés :

Années 80. GERTSCH puis FRITSCHI. Clipsés sur le bord de la plaque mobile.

                    

Exemple de couteaux fixes escamotables (années 90) :

Fixation NIC-IMPEX : originale mais rarissime car très peu produite (arrivée trop tardive sur le marché).

Les couteaux restent à demeure sur le ski et se rabattent vers l’AR pour s’escamoter.

Exemple de couteaux mobiles escamotables (21ème s.) :

La seconde génération des couteaux Fritschi DIAMIR Axion sont amovibles, escamotables et mobiles.  


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PHOTOS D'ANTI-RECULS