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Les fixations Petzl-Sk'Alp

Cette marque française célèbre pour ses EPI*, a été, dans les années 70/80, à l’origine d’une fixation de randonnée très innovante qui, de ce fait, va mériter cette étude approfondie. 
Nous verrons ensuite son évolution Sk’Alp.

*Equipement de Protection Individuelle.

 

Histoire

Nous ne ferons que la survoler, car nous publions en annexe, l’intégralité du courriel que Paul Petzl nous a envoyé en 2022 : c’est un document capital (et exclusif) pour éclairer cette histoire.

De la marque  

 Fernand Petzl, spéléologue, crée à Crolles (Isère) en 1968, un atelier artisanal de fabrication de matériel de spéléo, puis ensuite, diversification avec du matériel d’alpinisme, des frontales, baudriers etc…

En 1990, sous la direction de son fils Paul, la firme prend l’orientation exclusive de fabrication et distribution de matériel pour les travaux en hauteur et de secours dont, actuellement, elle est devenue le leader mondial (‘multinationale’ avec usines à l’étranger).

L’activité ‘fixation’ n’aura été ainsi qu’une parenthèse de 20 ans dans cette “success story“ française.

De sa fixation de ski 

Cette parenthèse va cependant être importante pour la marque comme nous l’écrit Paul Petzl : « Cela a été, certainement, le produit qui nous a pris le plus de temps en conception et en SAV. C'est celui qui nous a fait le plus évoluer au niveau de notre petite entreprise ». 

Résumé :

-1972 : 2 français (Gignoux et Méot) inventent et brevettent une fixation à plaque innovante et la proposent à Salomon. Ce dernier ayant refusé, Paul Petzl l’accepte d’autant que Salomon lui fait cadeau du brevet.

-1973 : Diffusion seulement par correspondance, puis, à partir de 1975, dans les magasins de sport.

-1975…89 : plusieurs évolutions et améliorations.

-1990 : arrêt de la fabrication et cession de tous les brevets et outillages à Alain Martini qui reprend la fabrication sous la bannière de “SK’ALP

-1997 : arrêt de la fabrication.

Contexte de la randonné alpine à la fin du XXème siècle 

Au début des années 70 :

Le ski alpin est essentiellement ‘pistard’ ; la randonnée alpine n’intéresse, outre les militaires, que quelques montagnards, la plupart étant, faute de mieux, équipés de fixations à étrier/câble des années 50/60 dont les sécurités étaient du genre ‘rustique’ voire même, absentes (exemple RB Printemps ou la Silvretta SF).

Cependant, on commence à trouver des fixations ‘mixtes’ dérivées de ‘pistardes’ dont la talonnière peut se soulever un peu pour la montée (7 à 8 cm de levée maxi) : la Marker Rotomat et la SU-Matic dont les sécurités sont celles d’une fixation purement ‘de piste’.

À cette époque, la principale concurrente de la Petzl était l’Iser-Marker qui a été la 1ère fixation à plaque moderne à talon fixable : mais elle était fragile et sa sécurité latérale était assez ‘folklorique’ à régler !


Et il faut aussi penser qu’on randonnait le plus souvent en chaussure cuir de piste donc à semelle lisse.

Fin des années 70 et années 80 :

La pratique de la randonnée alpine se développe rapidement, le matériel aussi : de nombreuses marques développent leur fixation à plaque ou à cadre mais pratiquement toutes ont une butée avant spéciale qui n’apporte qu’une sécurité non normée.

La revue “Montagnes“ (CAF) de 1978 a publié un test comparatif complet sur les 'Emery Altitude', 'Iser Marker', 'Petzl', 'Vinersa', 'Silvretta Tour' et 'Silvretta SF': c’est la Petzl qui a nettement remporté le ‘match’.

Pour les chaussures, le plastique a rapidement ‘balayé’ le cuir et surtout, les semelles sont maintenant en caoutchouc très cranté (‘Vibram’).

À partir du début des années 90

Le marché européen de la fixation est devenu très varié, dominé par la 'Silvretta 404'.


Mais rapidement elles vont toutes être évincées par la célèbre 'Diamir' et la légère 'LowTech'.

 

Le problème des sécurités des fixations 

Nous nous y attarderons, car c’est surtout là que la Petzl a été innovante. 

Nous avons vu, qu’avant elle, il fallait choisir entre sécurités ‘piste’ et bonne levée de talon : on ne pouvait avoir les deux ; c’est la Petzl qui a supprimé ce dilemme grâce à la séparation des fonctions montée/descente* :

- pour monter, c’était bien une fixation de rando avec un talon qui se levait totalement.

- à la descente, on avait une vraie fixation de piste, avec ses sécurités normées.

Il y avait cependant un problème qui n’est apparu que secondairement quand, en rando, les semelles Vibram se sont généralisées : le caoutchouc et ses crans diminuaient nettement la possibilité de rotation latérale de la chaussure en cas de déclenchement de la sécurité : Petzl a trouvé la solution en intercalant une mince plaque pivotante entre la plaque principale et la chaussure.

Cette formule a été reprise plus tard par quelques fixations ± concurrentes ('Geze Clou' par exemple).

*) fonction reprise + tard par la 'Su-Matic Tour / Laprade' mais avec sécurités  mono-point, moins efficientes.

 

Etude des fixations

Le brevet Méot-Gignoux (FR 2172925 - 1972/73

Pour la 1ère fois, nous voyons la séparation totale des fonctions montée/descente par recul/avance de la talonnière par coulissement. Noter l’excellente position de l’axe de l’étrier bien reculé sous la pointe de la semelle.

Nous n’avons jamais vu cette fixation reproduite 'telle quelle' mais on retrouvera la même disposition générale sur TOUTES les suivantes.

 

Le système Petzl   

Évolution du système Méot-Gignoux : la talonnière coulissante est devenue un peu rotative (environ ± 25° à D et à G). 

C’est le même pour toutes les fixations, qu’elles soient Petzl ou Sk’Alp plus tard.  

Il comporte :

• Une plaque de base articulée (métal puis plastique) sur laquelle coulisse une demi-lune ; elle vient se bloquer en AR sur l’arrêtoir (position de montée)

• Sur le ski, un autre arrêtoir bloque la demi-lune après un coulissement vers l’AV (position de descente).

• Une talonnière est fixée sur la demi-lune et une butée de sécurité est fixée sur le ski.

Exemple avec plaque ouverte à 90°

       (1) plaque crantée


        (2) cale de montée (fermée)


        (3) arrêtoir AR de la demi-lune (montée)


        (4) DEMI-LUNE (support de la talonnière)


        (5) renfort de plaque biseauté (anti-botage)


        (6) charnière


        (7) arrêtoir AV de la demi-lune (descente)


        (8) arrêtoir pour la cale (si ouverte) 


La 1ère Petzl 

Sa commercialisation effective semble n’avoir débuté qu’en 1975.

Plaque métallique. La talonnière était une ‘Jet’ ou, plus rarement, une Marker classique, plus chère.

Cette talonnière ‘Jet’ ressemble à celle vue dans le brevet Salomon FR2258876 (1974/75), car nous n’avons pas trouvé de brevet Petzl correspondant.

On notera aussi la présence d’une cale de montée escamotable, dont ça semble être la 1ère apparition.

Le poids allait de 1,9 à 2 kg/paire suivant la talonnière.

 

La 2ème Petzl 

    C’est la même, mais la plaque est désormais en plastique. La talonnière est la Marker => P=1,85kg/p.


        On la voit à partir de 1981 et elle semble n’avoir eu qu’une existence limitée (± 2 ans ?).







La 3ème Petzl : la 8007 

C’est l’évolution la plus aboutie : elle utilise le brevet FR 252117 (1982/83).

 

    C’est une fine “sur-plaque“ solidaire de la demi-lune donc rotative aussi : elle supprime le frottement de la semelle caoutchouc à crans qui interférait gravement dans le déclenchement de la sécurité latérale.

La butée est une Salomon ‘rebadgée’ et la talonnière maison*, toujours manuelle, voit son maniement bien simplifié.

P total= 1,9kg/p


*) brevet FR2577815 - 1985/86.

 

La 2ème 8007 : l’ AUTOMATIQUE 

Pour suivre la mode, en 1987/88 apparaît une talonnière automatique qui ressemble à la Look Nevada ; mais, sur option, la talonnière manuelle peut la remplacer, réduisant le poids de 200g et augmentant la fiabilité. 
La butée est une nouvelle Salomon (S447) rebadgée.
La cale de montée est dorénavant basculante et solidaire du ski. Ce modèle était soit rouge, soit rouge et blanc.

 

La Sk’Alp 8007 

Produite de 1990 à 97: c’est la même que la Petzl, et elle n’est proposée qu’avec le talon automatique.

Elle semble n’avoir été fabriquée qu’en blanc et pesait 2,3kg/paire.

 

La Sk’Alp ULM 

C’est une 8007 dépouillée de sa butée, donc sans sécurité ;  la talonnière est un simple levier plastique (comme pour les crampons automatiques). 

La cale de montée rabattable est conservée.

On arrivait ainsi à un poids de 1,2kg/p, alors que sa concurrente directe, l’Emery Chrono faisait 1,1kg et avait une sécurité ; mais cette dernière n’était pas bien adaptée aux chaussures de montagne contrairement à la Petzl qui était idéale pour l’alpinisme hivernal (ski dit “d’approche“).

De toutes façons, pour la rando classique, l’arrivée du tandem Diamir /  LowTech a mis rapidement tout le monde d’accord !

 

Accessoires

• L’adaptateur ‘location’ :

Sur le ski : plaque à crémaillère supportant la demi-lune, réglage rapide par tirette-ressort.

Sous la plaque : arrêtoir spécial avec une grosse vis ; système peu pratique à utiliser !

 

• Les couteaux :

    Cavaliers se ‘cllpsant’ sur la demi-lune du ski ; donc ils étaient fixes (ce qui n’était pas forcèment un désavantage). 

        Les premiers étaient en acier et les suivants, en alu.

 

 

ANNEXES

1) Une des 1ères pub (1978) 


 







        2) Une Petzl atypique 

    C’est une “2“ (semelle plastique) qui a été allégée de 200g par le remplacement du talon Marker par un Look Nevada de 1ère génération (sans sécurité chute AV).

 


3) La lettre de Paul Petzl de 2022 ( réponse à Philippe Dayot)

« Cher Monsieur,

Désolé du retard pour vous répondre. Ci-après quelques éléments dont je me souviens et qui sont à l'origine de la fabrication des fixations de randonnée chez Petzl. Ce résumé est plutôt succinct : j'évite de trop détailler. 

Durant mon service militaire en 1971 dans les chasseurs alpins, j'ai découvert avec passion le ski de randonnée avec le matériel de l'époque et, entre autres, les fixations Emery et les grosses chaussures en cuir bien rigides avec des semelles Vibram adaptées à la marche mais pas au ski. J'étais serre-file et je portais le traîneau. Nous récupérions les militaires fatigués ou blessés.

J'avais commencé, un an auparavant, avec mon père et mon frère la fabrication très artisanale de matériel de spéléologie. Mon père avait démarré cette activité complémentaire dans les années 69 et il vendait le matériel par correspondance. Cela occupait juste mon frère au début.

Un soir, en rentrant à la maison (j'étais au 6ème BCA d'Uriage), mon père me dit : "Tiens, vas donc voir un Monsieur Méot qui nous a apporté une fixation de randonnée de son invention"; invention réalisée par Olivier Méot et Olivier Gignoux.

En la détaillant, j'ai tout de suite vu l'intérêt d'une plaque fixée derrière la butée avant facilitant la montée en pente raide mais, aussi, une talonnière réduisant les risques en chute.

Tout était nouveau, tout était à penser et à réinventer. Je l'ai pris comme un challenge. C'est sans trop de réflexion marketing ou avec un sens poussé des affaires que nous nous sommes lancés dans cette fixation de randonnée et sans rien connaître de l'activité.

Au départ, Salomon avait envisagé de produire cette fixation et, donc, il y avait des brevets solides déposés dans plusieurs pays mais le marché était trop petit et ils ont abandonné.

Étant donné la taille de notre entreprise (4 personnes), Salomon nous a donné tous ses droits et sans réclamer quoi que ce soit. Comme ils avaient été généreux, je suis resté très fidèle et nous nous sommes toujours approvisionnés chez eux et, particulièrement, la S222, butée parfaite pour notre fixation.

Comme nous n'avions pas d'expérience de la neige, des contraintes à la fatigue et sans machines de tests, nous avons eu beaucoup de casse chez nos clients.

Chaque lundi était, pour moi, un moment de tension pour assurer le SAV et répondre aux clients mécontents.

Il y a eu différentes versions qui ont suivi l'évolution des chaussures et qui sont passées du cuir relativement souple au plastique rigide déportant les contraintes à la fatigue sur l'articulation, sur les vis et sur le ski.

Cela a été, certainement, le produit qui nous a pris le plus de temps en conception et en SAV. C'est celui qui nous a fait le plus évoluer au niveau de notre petite entreprise.

J'ai appris le métier d'entrepreneur grâce à cette fixation, précipité en 1975, de la vente directe par correspondance à la vente dans les magasins de sport. Nous étions au four et au moulin et nous avions beaucoup de concurrents, plus gros et plus rapides que nous !

Nous avons pris une part importante du marché en France mais le stress restait toujours le même : Aurons-nous de la neige cette année ? Aurons-nous assez de produits pour la saison ? La vente se faisant sur 3 mois sur commande prévisionnelle mais le réassort était la variable d'ajustement.

Nous avons inventé quelques astuces comme la plaque tournante supprimant les frottements des semelles Vibram sur le ski. Nous avons développé notre propre talonnière inspirée du système lock° de l'époque mais, aussi, la butée avant.

J'ai choisi de nous retirer lorsque j'ai rencontré l'inventeur de la Skylotec?, un autrichien.

Il m'a demandé si nous étions intéressés et, malheureusement ou heureusement, j'ai dit non. Tout était à repenser et je ne me suis pas senti assez fort. C'était tellement révolutionnaire, tellement simple et innovant que je me suis posé, alors, les bonnes questions : "Où est l'avenir de Petzl ?".

Petzl, dans les années 80, fabriquait déjà des harnais pour l'escalade en pleine explosion. L'année 90 a marqué le début des travaux en hauteur qui allaient beaucoup nous occuper.

Lorsque j'ai annoncé l'arrêt de la fixation en 1990 pour toutes les bonnes raisons déjà évoquées, cela a créé beaucoup de déception chez les clients mais cela a été salvateur pour Petzl.

- Nouvelle technique de rupture

- Explosion, chez Petzl, de la demande sur la grimpe en 1980 et travaux en hauteur en 1990

- Mode de commercialisation et clients différents des activités de la verticalité

- Neige déjà aléatoire d'une année sur l'autre

J'ai été contacté, à ce moment-là, par Monsieur Alain Martini, un client adepte de ce concept. Nous avons trouvé un accord et nous lui avons transmis en 1990 tous les outillages machines et le stock.

Je pense avoir été suffisamment clair sur la complexité de la continuité et les risques mais Alain a souhaité continuer et c'est ce qu'il a fait en assumant, aussi, toutes nos erreurs techniques du passé.

On ne peut pas réécrire l'histoire mais j'aurais dû refuser de lui céder cette fixation. Quand il arrive des ruptures de techno, rien ne sert de s'accrocher.  

Cordialement. »

 

°) Look

) Il d'agit bien sûr de Fritz Barthel et sa LowTech.

 

4) Notes de l’auteur (C.Richardin)

J’ai été utilisateur des Petzl de 1979 à 1993 (à la suite d’une Marker Rotomat et avant une Silvretta SL), et elle a été en dotation à l’EDSM* dont je m’occupais à l’époque.

*Equipe Départementale de Secours en Montagne de la Protection Civile 88.

 

Sortant des Rotomat, j’avais particulièrement apprécié :

- l’amplitude de la levée de talon qui changeait la vie dans les ‘plats’ surtout.

- la découverte du confort apporté par la cale de montée.

- la facilité de pose/dépose des couteaux (par rapport aux Weber de l’époque).

- le rappel automatique du talon dans les conversions ou les montées en escalier.

 

À mon avis, le passage au talon automatique a été une erreur : bien sûr, c’était à la mode pour la piste, mais en rando, ça ne servait à rien et ça a alourdi et fragilisé l’ensemble (personnellement, j’avais remplacé ces talons par des Marker) ; en effet, il arrivait qu’on soit obligé de ‘réarmer’ la talonnière à la main : la plaque pouvait prendre alors une courbure inquiétante (j’ai d’ailleurs assisté à sa rupture chez un de mes compagnons). 

Mais heureusement, l’absence de plaque permettait quand même de continuer, mais avec le talon bloqué !

 

Apparemment, les Petzl sont restées surtout autochtones car nous n’en voyions guère dans les autres pays alpins où nos peaux nous conduisaient ; et même chez nous, elle n’a pas eu la diffusion qu’elle aurait dû avoir, certainement à cause de…

… la mauvaise réputation des 1ers exemplaires

… la nécessité de perçage du ski pour régler la pointure quand ça dépassait les possibilités des ’bras’ de la talonnière.

… et même, en version location, ce réglage était un peu complexe : ça a été rédhibitoire pour beaucoup de détaillants (et aussi pour l’armée je pense).

 

À l’époque, le poids n’était pas aussi déterminant que maintenant dans le choix d’une fixation, et, excepté les automatiques, elles étaient parmi les moins lourdes.

La principale concurrence venait des Emery (adoptées par l’armée) et des Silvretta 400/404 (adoptées par les détaillants et loueurs du fait de leur rapidité de pose et de réglages ultérieurs).

De toutes façons, dès la fin des années 90 la vague Diamir + LowTech ne lui aurait laissé aucune chance, comme elle n’en avait laissé aucune à la Silvretta SL. Donc, comme il le remarque dans sa lettre, Paul Petzl, malgré ses regrets, a eu le ‘nez creux’ en ne persistant pas dans ce domaine !

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Remerciements, posthumes à Philippe Dayot et, actuels, à Paul Peltz et à Laurent Donzé, pour leur aide précieuse.

 

À lire : “Petzl, la promesse des profondeurs“ aux éditions Guérin.

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5) Réponse de Paul Petzl à notre demande de publication (30/4/24)

Cher Monsieur

Je vous remercie de me permettre de relire votre texte, je n’ai rien à ajouter, ni à retirer.

Cette période de ma vie d’entrepreneur débutant, a certainement marqué ma personnalité. Faire des choix éclairés n’est pas la chose la plus facile et c’est seulement après que cela se révèle avoir été juste ou pas.

Merci, je transmets en interne ce morceau d’histoire qui a été pour nous déterminant.

Sincères salutations. -  Paul Petzl - Président

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FIN