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Par "principaux précurseurs" nous entendons ceux qui ont apporté quelque chose d'utile pour les successeurs et/ou qui ont fait preuve d'une originalité certaine.
1924 : Brevet Everett HUNT (USA)
Skis fait de caissons en alu ou en acier (1 à 3). Pas de bois du tout et, apparemment, pas de rivets: donc assemblage prévu peut-être par soudure ou par collage ? A ce propos, il faut signaler qu'en 1924 aussi, un autre HUNT (Georges) avait pris un brevet US pour une colle au formaldéhyde (relation ou coïncidence ??).
Remarques : un 3ème HUNT (Arthur, le "T" de la T.E.Y. - cf §4) aurait pris, en 1936, un brevet de colle alu/bois pour l'aviation (information US non recoupée…).
Ces 3 HUNT étaient-t'ils apparentés ou en relation ?? Leurs colles étaient-elles à l'origine de la colle "Aerolite" de l'aviation américaine, celle qui a servi pour les skis après la guerre ?? (cf §4). ( à creuser…!)
1927 : Brevet BUZEK (Autriche)
Lame d’alu avec raidisseur bois. Le brevet prévoit différentes longueurs du raidisseur pour différents cambres. Non cité dans les brevets suivants, mais Vicki aurait pu, peut-être, s'en "inspirer" ???
1929 : Le ski GEBRAC (Suisse)
La société Ackermann de St Gall produit et vend son ski bois sous lequel est rivetée une fine semelle en alu qui ne semble donc pas avoir le rôle structurel principal. À noter, la curieuse semelle à rainure très large.
Mais il faut considérer ce ski comme un ski bois à semelle alu, mais pas comme un vrai ski métallique car, ici, l'alu n'a pas le rôle structurel principal.
Mais il faut considérer ce ski comme un ski bois à semelle alu, mais pas comme un vrai ski métallique car, ici, l'alu n'a pas le rôle structurel principal.
1933…1937 : 3 protos de l’A.F. (Aluminium Français)
Travaux de 3 ingénieurs liées à ce consortium français:
• 1933: BALLY: 2 protos en forme de T inversé (un soudé, un riveté). Curieuse semelle avec reliefs anti-recul en « coup d’ongle ». Pas de brevet trouvé.
• 1936: KAUFMANN : caisson composé de 2 lames d’alu séparées par de larges champs en alu aussi. Soudage électrique. On trouve donc ici une ébauche de sandwich et une de caisson, structures retrouvées sur les skis des années 50/60. Mais brevet jamais cité ultérieurement !
- 1937: TOURNON : raidisseur alu bilame en U inversé riveté sur la semelle alu ; on trouve donc ici l’ébauche de l’Omega de l’Alu60. Mais pas de référencement trouvé dans les brevets ultérieurs.
Fin années 30: le ski WANDERSO (Allemagne)
Ski très curieux fait d’une semelle complète en alu avec bords repliés sur un ski bois partiel ; la spatule en cuivre est rapportée et donc doublée aussi par l’alu.
L’ensemble peut donc sûrement permettre un certain coulissement lors des variations du cambre, au moins pour la partie bois. Brevet DRP non trouvé.
L’ensemble peut donc sûrement permettre un certain coulissement lors des variations du cambre, au moins pour la partie bois. Brevet DRP non trouvé.
Années 20 à 60: les spatules de rechange
La "fracture de spatule" était la pathologie habituelle des skis de l'époque (en bois) et obligeait à l'arrêt de la randonnée: on trouve donc cet accessoire dans tous les catalogues et, en montagne, chaque groupe de skieur en avait au moins une dans un sac à dos !
Avec l'avènement du ski métallique et/ou en fibre de verre, elle est devenue inutile.
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Images:
