texte accueil

Naviguer ou rechercher : utilisez les onglets et les liens qu'ils vous proposent; utiliser aussi "Rechercher dans ce blog" en demandant un ou des mots entiers, séparés par une virgule.

Les adhérents inscrits reçoivent les nouveaux articles par mail: ils peuvent y écrire un commentaire; ils peuvent aussi proposer des articles, faire des rectificatifs etc… par l'intermédiaire de notre adresse mail: skispatrimoine@gmail.com

Les fixations SESSELY

Tout collectionneur avisé connaît la Sessely, fixation facilement reconnaissable  grâce à son ressort/levier antérieur caractéristique et par le câble qui y passe.

Elle est suisse et a été brevetée en 1907. Mais nous allons essayer de ‘faire le point’ sur le reste de la famille (nettement moins connu).

Les fixations hors brevet de 1907

 La SIBERIA Huitfeld 

C’est une ‘Huitfeldt B’ tout à fait classique.

La fermeture automatique vantée dans cette pub, n’est autre que le tendeur Høyer-Ellefsen qui a été diffusé à partir de 1904 et qui a été un progrès net.


 La SIMPLEX (Léon Weber) 

Cette fixation a été fabriquée (sous-licence ?) à Genève chez Sessely (brevet Léon Weber - CH 30024 de 1904) : on y voit un levier latéral blocable et un système d’étrier boulonné.

 

Mais on la trouve le plus souvent sous les noms de “fixation Léon Weber“ (Jürg Hess) ou “Système Weber“ (catalogue Revol Neveu - 1913).


 

Les fixations brevetées ‘Sessely’

 Le brevet : CH 38425 

Déposé à Genève en 1907 par Jules Sessely : il apporte 2 caractéristiques originales :

(1) un câble passant dans un ressort antérieur qui fait office de tendeur et de bloqueur.

 

(2) un système de règlage de l’étrier :  un ressort en lame d’acier porte un ergot qui va s’engager dans des trous de la base des joues des étriers ; par simple repositionnement de l’ergot, il va régler indépendamment chaque joues en largeur et en angulation. Ce réglage permet de se passer d’outil pour s’adater à la chaussure.

 


Nous avons eu connaissance de 3 versions se recommandant de ce brevet, mais deux ne l’utilisent que partiellement. 

1) La ‘CABLE SYSTEM’ (l’originale)

C’est le modèle emblèmatique que l’on retrouve dans la plupart des catalogues du début du siècle. C’est le seul à utiliser à la fois, les 2 systèmes du brevet.

 Nous avons ici la 1ère apparition d’une fixation avec un câble et tendeur antérieur, 30 ans avant la Kandahar.

2) La SIBERIA ‘b’ 

Disparition du câble et du levier/tendeur. 

Version améliorée de la 1ère Siberia par abandon de l’étrier Huitfeldt pour pouvoir adapter les joues réglables du brevet. 

Le nombre des trous de réglage est augmenté (10 de chaque côté)

Noter le rare tendeur latéral en ‘fil’ (type 'Rivas') à la place de l’Ellefsen.

Remarque : les 2 exemplaires que nous avons, ont perdu leur ressort/lame (fragilité ??).

3) La ‘STEEL SYTEM’  

C’est une ‘cable’ simplifiée grâce à un étrier classique sans la lame-ressort : ça nécessitait donc un démontage pour le réglage des joues.

Le câble passe dans un gousset de cuir sur le côté de l’étrier.

 

Remarque : noter l’erreur sur le nom gravé sur la joue à « SESSELI » !

 

 

 Une pub  intéressante

 

 

Cette pub, tirée du livre « LE SKI », présente le brevet Weber (30024) de la ‘Sessely Simplex’ apportant ainsi un des rares témoignages de la relation Sessely/Weber.

 

On voit donc que les 2 versions brevetées 38425 ont été produites simultanément et il est donc très probable que ‘notre’ 3ème version (la Steel) soit plus ancienne : elle était sans doute moins chère et plus fiable du fait la suppression du 'ressort-lame': hypothèse coroborrée par la fait que les 'Sibéria b' que nous connaissons ont toutes perdues leur lame /ressort (remplacée par une vis à demeure).

 

A noter aussi le nom ‘Richardson’ accolé à celui de J.Sessely: il s’agit certainement de l’anglais E.C.Richarson qui a publié « SKI RUNNING » à Londres en 1904 et co-écrit avec H.Hoek, le célèbre «  DER SCHILAUF » à Genève en 1908 dont l’ouvrage « LE SKI » (cité ci-dessus) est la traduction.

Mais nous n’avons pas connaissance d’un matériel de ski portant son nom.


Fin

 

 Voir aussi “Les étriers spéciaux“ =>